La faune

Onze espèces d’intérêt communautaire, c’est-à-dire listées à l’annexe II de la directive « habitat, faune, flore » sont répertoriées sur le site (les espèces présentées ci-dessous), cependant d’autres espèces à enjeux sont également présentes bien qu’elles ne soient pas des espèces de la directive « habitat, faune, flore », c’est le cas notamment du Faucon pèlerin. La préservation et la protection de ces espèces est donc assurer par d’autres politiques publics.

Revenons aux espèces d’intérêt communautaires du site…

Les chauves-souris :

9 espèces d’intérêt communautaire ont été identifiées sur les sites utilisant au moins une entité pour une ou plusieurs phases de leur cycle de vie.

 

  • Le Petit murin (code espèce natura 2000 : 1307) :

Espèce uniquement présente sur les sites franc-comtois

 

 

 

 

  • Le Grand murin (code espèce natura 2000 : 1324) :

Plus grande espèce bourguignonne de chauves-souris, le Grand murin peut faire jusqu’à 25 km pour aller s’alimenter en sous-bois notamment de coléoptères à même le sol. Uniquement insectivores comme toutes les chauves-souris européennes, cette espèce est bien connue sur le site en hiver et en été.

Plus de détails sur le Grand murin avec la fiche du DOCOB Cavités à chauves-souris en Bourgogne

 

  • Le Grand rhinolophe (code espèce natura 2000 : 1304) :

Cette espèce fait également partie des grandes espèces de métropole. Cette espèce, qui a la particularité comme les autres rhinolophidés de se lover ailes refermés au repos, est particulièrement menacée à l’échelle régionale, elle est considérée « en danger » sur la liste rouge régionale. Elle est connue sur le site en été et en hiver. Elle affectionne particulièrement les insectes coprophages et elle a besoin de lisières et de haies pour se déplacer.

Plus de détails sur le Grand rhinolophe avec la fiche du DOCOB Cavités à chauves-souris en Bourgogne

 

 

  • Le Petit rhinolophe (code espèce natura 2000 : 1303) :

Espèce beaucoup plus petite, de la taille d’une boîte de pellicule photo. Cette espèce à également besoin d’un maillage bocager et de lisière pour se déplacer. Plus opportuniste pour son alimentation, ces populations sont quelque peu moins en danger que le Grand rhinolophe. Elle est présente sur le site en hiver et en été.

Plus de détails sur le du Petit rhinolophe avec la fiche du DOCOB Cavités à chauves-souris en Bourgogne

 

 

  • Le Rhinolophe euryale (code espèce natura 2000 : 1305)

De taille moyenne,  contrairement aux autres rhinolophes, ses ailes n’enveloppent pas entièrement le corps, laissant apparaître le thorax et le ventre de l’espèce au repos.

Nocturnes, les femelles partent en chasse en moyenne une heure après le coucher du soleil et rentrent une demi-heure avant son lever. Il hiberne entre octobre et mars le plus souvent en essaims importants où les individus sont souvent séparés par quelques centimètres les uns des autres. Ses colonies sont souvent en mixité avec d’autres espèces et c’est une des rares espèces ou les deux sexes se retrouvent dans les gîtes de mise-bas.

Ils cumulent une extrême sensibilité aux pesticides et au dérangement. Il chasse essentiellement des papillons, à faible hauteur entre buissons et arbres. Quelques individus présents sur une cavité et dans l’Auxois et sur l’entité de Savigny les Beaune.

Plus de détails sur le Rhinolophe euryale avec la fiche du DOCOB Cavités à chauves-souris en Bourgogne

 

  • Le Murin à oreilles échancrées (code espèce natura 2000 : 1321) :

Espèce de taille moyenne, présentant une silhouette trapézoïdale au repos, ses oreilles sont tombantes et bien parallèles au repos. Cette espèce, bien qu’elle ne se nourrisse pas que de ça, aime particulièrement les araignées. Elle va chasser en forêt de feuillus ou dans les fourrés, les vergers mais aussi à proximité des milieux aquatiques notamment des ripisylves. Il est présent sur plusieurs entités du site.

Plus de détails sur le Murin à oreilles échancrées avec la fiche du DOCOB Cavités à chauves-souris en Bourgogne

 

 

 

  • La Barbastelle d’Europe (code espèce natura 2000 : 1308) :

Elle s’identifie assez facilement, de couleur noire, très sombre, sa face est plate et ses oreilles se rejoignent formant comme un masque noir. C’est une espèce essentiellement forestière qui gîte dans un réseau d’arbres en forêt et chasse dans les layons forestiers, les lisières où sous la canopée entre 7 à 10 m du sol. C’est une espèce qui possède un régime alimentaire très spécialisé, puisqu’il est constitué à 90 % de petits papillons. La sylviculture intensive et la monoculture d’arbres lui sont bien entendu défavorables.

Plus de détails sur la Barbastelle d’Europe avec la fiche du DOCOB Cavités à chauves-souris en Bourgogne

 

 

  • Le Minioptère de Schreibers (code espèce Natura 2000 : 1310)

Le Minioptère de Schreibers est un chiroptère de taille moyenne, au front bombé caractéristique. Il fait partie des rares espèces strictement cavernicoles. Il se déplace généralement sur des distances maximales de 150 km en suivant des routes migratoires saisonnières empruntées d’une d’année sur l’autre entre ses gîtes d’hiver et d’été. Espèce grégaire on la retrouve en transit et dans quelques cavités de Côte d’Or.

Plus de détails sur la Minioptère de Schreibers avec la fiche du DOCOB Cavités à chauves-souris en Bourgogne

 

  • Le Murin de Bechstein (code espèce Natura 2000 : 1323)

Individu de grande taille, avec une envergure pouvant atteindre 30cm. En Bourgogne sa présence est limitée. Sur le site, seuls deux gites et quatre cavités sont fréquentés par l’espèce.  Le Murin de Bechstein semble marquer une préférence pour les forêts de feuillus anciennes aux sous-bois denses et en présence de ruisseaux, mares ou etangs. Le Vespertilion de Bechstein semble hiberner dans les arbres. Il est rarement observé en milieux souterrains (galeries et puits de mines, caves, tunnels, viaducs) en période hivernale.

Plus de détails sur la Murin de Bechstein avec la fiche du DOCOB Cavités à chauves-souris en Bourgogne

 

  • Le Sonneur à ventre jaune : (code espèce natura 2000 : 1193) :

Espèce de petit crapeau de 4 à 5 cm de long en moyenne, à peau pustuleuse. Il possède un corps aplati, une tête à museau arrondi pourvue de deux yeux saillants à pupille en forme de cœur. La couleur du dos est gris terreux et la face ventrale jaune (ou orangée) et noire.

Le Sonneur à ventre jaune est généralement présent en milieu bocager, dans les prairies en lisière de forêt ou en contexte forestier au niveau des chemins. Il fréquente des biotopes aquatiques de nature variée : mares, ornières, fossés…Le sonneur occupe généralement des eaux stagnantes peu profondes, bien ensoleillées.

Le Sonneur à ventre jaune hiverne dès le mois de septembre sous des pierres ou des souches, dans la vase, l’humus, la mousse, ou encore dans des fissures du sol ou des galeries de rongeurs. Cette pause hivernale se termine généralement au printemps, dès le mois de mai. Le Sonneur est actif de jour comme de nuit.

 Plus de détails avec la fiche des cahiers d’habitats Natura 2000 de l’INPN :
https://inpn.mnhn.fr/docs/cahab/fiches/1193.pdf

 

  • Le Triton crêté (code espèce natura 2000 : 1166)

Le Triton crêté est un urodèle de grande taille, mesurant 10 à 16 cm. Sa coloration générale est brun noir avec de gros points noirs. Le ventre est jaune vif fortement ponctué de noir. En période de reproduction, le mâle possède une crête dorsale haute et à bord dentelé. Les pontes sont constituées d’œufs généralement isolés ou regroupés en petits amas de 2 à 40 œufs fixés à un support ou parfois au fond de la pièce d’eau.

Plus de détails avec la fiche des cahiers d’habitats Natura 2000 de l’INPN : https://inpn.mnhn.fr/docs/cahab/fiches/1166.pdf

 

  • L’écrevisse à pattes blanches

Crustacé brun vert sur le dos et blanc sur le ventre qui atteint 12 cm de long et 90 g. Les adultes s’observent toute l’année, mais plus facilement à la belle saison. L’écrevisse à pattes blanches se nourrit de végétaux, de petits invertébrés, d’amphibiens et de poissons morts. L’accouplement automnal est suivi par la ponte de 40 à 200 œufs. L’éclosion des jeunes a lieu de mai à juillet. La longévité est de 8 à 10 ans.

Plus de détails avec la fiche des cahiers d’habitats Natura 2000 de l’INPN : https://inpn.mnhn.fr/docs/cahab/fiches/1092.pdf

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